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mercredi 20 février 2008

Neither do I


L'édition web du Monde d'aujourd'hui étant vraiment pêchue, je vais pouvoir critiquer encore un peu ^_^ A partir de cet article en l'occurence. Plus précisément cette phrase-ci : « La vieille théorie économique de la Némésis (la déesse grecque de la vengeance) fait son retour.» Pour la qualifier, j'emploierais volontiers les adjectifs de pitoyable et de hautain. Hautain pour son style, pitoyable pour ce que j'en pense. Un bel exemple du style « j'ai une grosse culture : je sais qui c'est Némésis ; comme vous êtes des cons, chers lecteurs, je vous explique bien qui c'est.»
Alors merci, Némésis, on connait. Moi, ce que je connais aussi, c'est les règles de la typographie française, et elle veut qu'il y ait une espace après une parenthèse ouvrante, et une espace avant une parenthèse fermante. Quand ça manque dans une phrase où on se la pète, ça prête à rire...

lundi 4 février 2008

Impuissance bloguique

Ca y est, je n'arrive plus à bloguer ! Je sais pas si c'est un problème biologique ou une question de mental, mais je n'arrive pas à le faire marcher. Faudra que je regarde dans les incessants spams que je reçois s'ils proposent pas aussi un remède pour ça...
Alors pour poster quand même un truc, plutôt que de parler d'Arizona dream sur Arte - un beau film empreint de tristesse et de nostalgie -, et de me poser des questions sur la politique des Balkans, de la vision de Kusturica sur celle-ci et ce qui en transparaîtrait dans ses films ( dommage que wikipedia soit... wikipedia, surtout le français ! je sens que je vais critiquer, glissons !) et du fait que je trouvez Lili Taylor belle comme femme et bonne comme actrice ( cette assertion est d'un stupide ) ; plutôt que de me moquer du Monde que j'ai pris en flagrant délit de pas vérifier ses infos dans la version des supérieurs de Kerviel de l'affaire de la Générale, vu comment les journalistes y merdent sur la notion de martingale en mathématiques, la confondant avec le dénoté du mot en français courant, jusqu'au ridicule ( qui en fait n'était pas bien loin ), et du fait que c'est quand même la 3e version de l'histoire qu'ils présentent sans esprit critique aucun ( les deux autres étant celle de Bouton, et celle résultant de l'audition de Kerviel ) ; je vais vous proposer un poème simple et rapide mais beau, qui ferait un bon écho à mon état ( enfin plus maintenant que je vous ai déjà pondu cette phrase à la Proust le talent en moins ).
J'avais proposé ce poème pour qu'il soit affiché à mon ancien lycée avec d'autres à l'occasion d'un Printemps de la poésie. Etonnament, il ne fut pas retenu, je me demande bien pourquoi... Enfin, je suppose que quand vous l'aurez lu - dans un instant - vous aurez peut-être comme moi votre petite idée sur la question. Je suppute que pour les fins esprits décideurs qui se sentaient obligés de participer à l'évènement sans y éprouver d'intérêt, voire sans l'approuver ( de la poésie, beuuuuh ), de la poésie fallait que ce soit beaucoup de vers, et tant qu'à faire en alexandrins. Bon, pour être tout à fait honnête, maintenant qu'il y a prescription, je reconnais que si j'avais proposé ce poème parce que je le trouvais beau, c'était aussi par dérision de ce Printemps de la poésie organisé au lycée, sachant très bien qu'il serait refusé pour les raisons susdites. Je n'ai pas été déçu de ce côté là ^0^
Mais allons-y pour ce poème d'Apollinaire tiré de ses Alcools :

Chantre

Et l'unique cordeau des trompettes marines

XD

Post blogum : Mais si Fuv ! Je te jure je blogue pas, je pars bosser !

lundi 28 janvier 2008

Un pour tous, et caetera

Ce qui est amusant dans pas mal d'adaptations des Trois mousquetaires que j'ai eu l'occasion de croiser, c'est de voir que souvent ce n'est pas D'Artagnan, pourtant d'une certaine manière héros de l'oeuvre, qui semble être le chouchou de l'adaptateur, mais un autre des mousquetaires. Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire l'oeuvre originale, je me demande comment celle-ci traite chacun d'eux... Oh, bien sûr D'Artagnan reste et demeure prédominant, mais...
il demeure tel qu'il doit être, tandis que le « meilleur second rôle » bénéficie d'une certaine libéralisation par rapport à son archétype. Concrètement, ça veut dire qu'il va être cool ^0^
Ainsi, par exemple, dans la sympathique adaptation en 3 films de Richard Lester, récemment passée sur Arte, qui s'éloigne de plus en plus des romans au fur et à mesure que l'on progresse dans la trilogie d'ailleurs ( le fils de Milady devient ainsi une fille ^_^ ), et où Faye Dunaway fait une très charmante Milady ( c'est horrible, moi, dans les Trois mousquetaires c'est le Cardinal et Milady que je préfère... o^_^o ), le personnage cool, c'est Porthos.
C'est un peu difficile de dire pourquoi... Cela doit tenir à son aspect mature, à sa voie grave (du moins dans la version doublée -dérogeant à mes principes, j'ai pas cherché à voir s'il y avait la VO en bicanal...-), et à sa réplique fétiche face à Milady, façon « maintenant, Madame...»
Une scène amusante, dans le 2e épisode de la trilogie si je ne m'abuse, Elle s'appelait Milady en VO si à nouveau je ne m'abuse point, est celle où Milady tue Constance Bonacieux. Pardon mais lol De toute façon elle n'avait eu que ce qu'elle mérite : tromper ainsi son mari devant notre Seigneur Jésus-Christ, fût-ce avec D'Artagnan, c'est vil péchiez !
En fait, la maturité doit être la clé de tout. Contrairement aux sentiments de Sakaki-san ( d'Azumanga Daioh pour les plus incultes ) être cool est plus fort qu'être mignon. Cela nous est confirmé par notre second exemple : l'animé Sous le signe des mousquetaires.
Cette fois, c'est Athos qui est cool et mature ; mature et donc cool. Dans cet animé, Porthos n'est plus là que pour avoir faim ^_^, Athos avait bien compris, lui, ce que D'Artagnan n'avait pas osé avouer à ses 3 compagnons ( comment je suis gentil à ne pas spoiler ! ;-p ).
Je me demande s'il existe une adaptation où c'est Aramis qui est sous les feux de la rampe ? ( bon, c'est vrai qu'on s'y intéresse aussi quand c'est une femme, mais bon, il doit aussi savoir séduire en tant qu'homme, le bougre ! - le terme n'est peut-être pas très heureux en l'occurence ^_^, - ). C'est mon mousquetaire préféré ;-) Ce serait même mon préféré tout court s'il n'y avait pas, comme je vous l'ai écrit plus haut, le Cardinal et Milady. ^_^Si vous en connaissez une telle, je suis preneur.
Pour conclure cette note sur tout autre chose, les amateurs d'histoire - d'histoire romaine plus précisément - seront heureux de savoir que j'ai fait justice sur wikipédia VF où, depuis plus d'un an ( depuis le 26 Novembre 2006 très exactement ), traînait une anedocte disant le nom de Jugurtha « proche phonétiquement » (sic) d'un terme aborigène désignant le Temps du Rêve. Je... Il fallait que je corrige là quand même. Snif...

Les lendemains qui chantent faux

Sous cette image multicolore se dissimule, outre le présent texte - qui n'est d'ailleurs pas vraiment caché, lui -, une rérécidive ( d'aucuns sont trois-fois-grand, moi je suis trirelaps) : j'ai encore fait un test sur le net ! Cette fois pour connaître mon orientation, non pas sexuelle ( c'est passé de mode ) , mais politique. Et là, horreur glauque, j'ai deux ailes au cul. Hum ! Non, pardon : horreur glauque : je serais un left libertarian, de surcroît d'après le site quelque part entre Nelson Mandela et le Dalai Lama, ce qui, vous en conviendrez, est assez lourd à porter.
D'après le site où se passe le test l'orientation gauche-droite serait à comprendre du point de vue économique, et l'orientation verticale comme étant sociale, ce qui éventuellement entraîne qu'on n'y comprenne plus rien du tout. Il est amusant de noter quelles personnalités de gauche existent pour ce site, et où il les place... Dans le rose vous avez Mugabe, dans le bleu Prodi, et dans le vert Gandhi, Mandela et le Dalai Lama...
Enfin, il semblerait d'après leur site que je serais dans la zone qui n'aurait pas fait long feu sous Franco ou Pinochet... A vrai dire je suis plus modéré ( et surtout plus réaliste ) que ne m'évalue ce site ( plus modéré doit vouloir dire hors du diagramme, pas plus à droite ! lol ), mais je vous rassure : vous pouvez toujours m'agonir pour mes idées politiques, ou l'absence de celles-ci. Comme je suis de plus de sensibilité pastafarie, vous pouvez aussi me détester franchement pour mes idées en matière de religion. Alors, que demande le peuple ( si vous êtes de gauche ) / les entreprises ( si vous êtes de droite ) / les électeurs ( si vous êtes centriste, sale mou !)?

mercredi 23 janvier 2008

Et quel titre mettre ?

Pfou, ce soir ce fut une de ces soirées Arte qui vous plombent ladite soirée, avec successivement Sonderkommando Auschwitz-Birkenau et Il faudra raconter . Le premier, c'est une lecture des cahiers retrouvés de ces Sonderkommandos sur fond de silence pesant et d'images fixes des restes du camp de nos jours. L'autre suit quatre survivants, et recueille une part de leur témoignage. Vous vous doutez qu'après ça, on se sent très boute-en-train...

Le deuxième documentaire se conclut sur deux évocations du Pélican dans la poésie. Le fils, qui réalise le reportage, pense à celui de Desnos ( mort d'épuisement et de typhus en 1945 au camp de Térézin, peu après la libération de celui-ci ) dans Chantefable :

Le Capitaine Jonathan,
Etant âgé de dix-huit ans
Capture un jour un pélican
Dans une île d'Extrême-orient.

Le pélican de Jonathan
Au matin, pond un oeuf tout blanc
Et il en sort un pélican
Lui ressemblant étonnamment.

Et ce deuxième pélican
Pond, à son tour, un oeuf tout blanc
D'où sort, inévitablement
Un autre, qui en fait autant.

Cela peut durer pendant très longtemps
Si l'on ne fait pas d'omelette avant.

Son père, un de ceux dont le témoignage est recueilli dans le documentaire, évoque, lui, le passage pathétique et poignant de La Nuit de Mai de Musset, où le pélican nourrit ses enfants de son sang :

[La Muse
... ]

Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage,
Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux,
Ses petits affamés courent sur le rivage
En le voyant au loin s'abattre sur les eaux.
Déjà, croyant saisir et partager leur proie,
Ils courent à leur père avec des cris de joie
En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux.
Lui, gagnant à pas lent une roche élevée,
De son aile pendante abritant sa couvée,
Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux.
Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte;
En vain il a des mers fouillé la profondeur;
L'océan était vide et la plage déserte;
Pour toute nourriture il apporte son cœur.
Sombre et silencieux, étendu sur la pierre,
Partageant à ses fils ses entrailles de père,
Dans son amour sublime il berce sa douleur;
Et, regardant couler sa sanglante mamelle,
Sur son festin de mort il s'affaisse et chancelle,
Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur.
Mais parfois, au milieu du divin sacrifice,
Fatigué de mourir dans un trop long supplice,
Il craint que ses enfants ne le laissent vivant;
Alors il se soulève, ouvre son aile au vent,
Et, se frappant le cœur avec un cri sauvage,
Il pousse dans la nuit un si funèbre adieu,
Que les oiseaux des mers désertent le rivage,
Et que le voyageur attardé sur la plage,
Sentant passer la mort se recommande à Dieu.

Si vous avez regardé une chaîne plus gaie ce soir, bonne nuit à vous.

lundi 21 janvier 2008

Incroyable ! Inouï !

Sous ce titre creux et racoleur, je vous annonce un évènement rare : l'accomplissement d'une de mes bonnes résolutions pour 2008 ! Non, je n'ai pas rangé chez moi ( à vrai dire, la situation a même empiré : y'a un nouveau tas de bouquins après un passage chez les bouquinistes ) ; non, je ne me suis toujours pas acheté de table ; ne parlons même pas d'avoir sû tenir une co,versation anodine... Mais j'ai fini un livre !!! Oui oui oui !!! Hum bon ! C'était Zazie dans le métro, donc ce n'est pas très impressionnant non plus, ce sera un autre défi de finir une de mes lectures en cours de 600 pages, mais bon, ça prouve que je peux le faire, et j'aurai au moins accompli une de mes bonnes résolutions comme ça, et qui pourra en dire autant à son sujet ?! ;-p
A côté de l'effet maléfique quand à la relation d'ordre très partielle qui règne dans mon appartement de mon passage chez les bouquinistes ( j'avais promis au début de ce blog de faire des phrases tordues ; je suis un homme de parole ;-p ) il y a eu un effet bénéfique : sous le titre de Lettres à Madeleine je me suis trouvé chez Folio une version a priori non expurgée de Tendre comme le souvenir, dont je vous parlais ici. Je peux donc reprendre ma lecture de ce livre ^0^

Sinon, pour compléter un peu cette note, je pensais rédiger une lâche critique contre Mission : impossible 1, le film, puisqu'il est passé ce soir à la téloche ( oui, désolé, j'avais des choses à faire et je voulais un bruit de fond o-_-o ). Globalement, à mon orgueilleux avis, c'est une bouse infâme ; la vague chose qui lui tient lieu de scénario n'est là que pour servir de prétexte à un enchaînement de scènes d'actions ni drôles ni bonnes, ce qui ne laisse plus d'excuses (en plus c'est mal filmé : on dirait que certaines scènes ont été tournées par un caméraman atteint de la maladie de Parkinson à qui on aurait de surcroît confié une caméra à la batterie en fin de vie ).
Mais c'est sur un deus ex machina des plus grotesques que je voudrais m'arrêter : celui où cherchant le code pour entrer dans un ordinateur, notre brillant héros fini d'abord par réaliser que le code pourrait être lié à, je cite, «job trois quatorze» ( pff ces gens qui donnent leur question personnelle à n'importe qui...), puis, après de laborieux efforts renouvelés, que ce «job trois quatorze» pourrait bien vouloir dire Job 3 : 14. Ouah !
Et c'est là que Dieu sort de la machine... Heu, je veux dire qu'un dieu est amené par une machine, hum enfin vous m'aurez compris... Près de cet ordinateur, il y a... une Bible ! Bon jusque là rien de bien surprenant, c'est des américains, et la religion c'est comme les sponsors industriels, faut la caser dans tous les films. Nan, le miracle c'est que cette Bible est une New international Bible !!! Et là, je me demande si y'a eu une concurrence acharnée entre les différentes éditions pour savoir qui serait la Bible de référence pour le film ( y'a dû avoir compétition, c'est pas possible autrement vu le gros plan qu'on se tape sur la couverture !). Ensuite, après un petit tour sur internet parce que leur Job 3 :14 ne correspond pas tellement au mien ( celui d'une Bible en français version Louis Segond, donc pas la plus anecdotique ), j'ai réalisé que c'était quand même hachement du pot d'avoir pile la bonne édition pour avoir le code servi tout frais, parce que le moins qu'on puisse dire, c'est qu'y'en a des versions pour Job 3 : 14 !
En effet, si dans la New international ça donne «with kings and counselors of the earth, who built for themselves places now lying in ruins», dans la King James ça donne «with kings and counselors of the earth, which build desolate places for themselves» ( et là, faudra m'expliquer ce que ça veut dire... Ils parlent de Naypyidaw ?), dans la American standard on trouve «With kings and counsellors of the earth, who built up waste places for themselves», dans la Revised standard «with kings and counselors of the earth who rebuilt ruins for themselves» ( c'est une critique de la papauté et du Château Saint-Ange ?), etc etc... Sans compter que dans ma Bible, ça donne carrément «Avec les rois et les grands de la terre, qui se bâtirent des mausolés» ( je sais pas si c'est plus correct, mais au moins ça revêt déjà un sens...). Enfin bref, une Bible une version, y'aurait peut-être moins eu de problèmes avec la généalogie de Marie ( quoique, avec l'orthographe des noms...). Donc c'est quand même bien de la chance d'avoir eu pile la bonne Bible sous la main... Quant à savoir pourquoi de toute la Bible nous avoir extrait un Job 3 : 14, je suis ouvert aux tentatives d'explications...

samedi 5 janvier 2008

Je mourirai tué par l'éboulement d'une pile de livres !

Squiiik squiiik ! je suis un rat de bibliothèque ! ( sont-ce les rats ou les souris qui scouinent ?... ) Parmi mes bonnes résolutions 2008, il y avait celle de finir par finir ( c'est le cas de le dire) un des nombreux bouquins que je lis chaque jour que le hasard fait. Comme envisagé alors, je fais maintenant une note où je vous les présente un peu. N"y figureront pas ceux achevés à peine achetés ( comme Eric de Pratchett ; je lis peu à peu toute la série du Discworld après que mon frère m'en eu offert en VO pour un Noël, merci frérot !), et ceux dans lesquels je butine de temps en temps ( comme La vida es sueño de Pedro Calderón de la Barca ou L'Anabase en VO de Xénophon ). Mmanqueront aussi ceux que j'ai oublié de lister ;-p Et comme je renonce d'ores et déjà à tout effort de les classer, je vous les présente sans ordre aucun et particulier.



A la recherche du temps perdu Tome V : La Prisonnière

Mon vénéré prof de français de seconde parlait de lire Proust lors des voyages en train pour passer le temps. Plaisantait-il où non ? Toujours est-il que l'idée n'est pas si bête et que ma Meatel à moi s'appelle Proust ( ce n'est pas forcément ce que j'eu souhaité ^_^, ). Vous pouvez donc mesurer le nombre de voyages en train que j'ai effectué ces 4 dernières années à ma position dans le cycle. Que ce soit avec ce livre ou avec le cycle, j'en ai pour un bon moment encore !



D'autant que j'ai appris à craindre Proust... Viens un moment où vos pensées rejoingnent celles du narrateur, pour ma part quand le stade de sa vie relaté dans le livre s'est trouvé coïncider avec le mien dans la vraie vie. Depuis, je lis deux pages, je réfléchis, puis je lis deux pages, puis...
Je ne peux pas vour résumer le livre ou le cycle. Nul ne le peut...



( transcription ici pour ceux qui ont du mal avec l'anglais )
Oui, finalement, moi aussi je peux atteindre la première page du premier tome ^_^,



Ich fühl mich so fifty-fifty, par Karin König

Etat de lecture : pause prolongée. Chances de le finir : nulles.

Un livre en allemand que je m'étais promis de lire un jour. Internet et une amélioration de mon pouvoir d'achat aidant j'ai fini par l'acquérir. Il est très bien et très intéressant ( et raconte les expériences et les sentiments d'une allemande de l'Est qui s'est réfugiée à l'Ouest), mais il ne correspond plus à mes centres d'intérêt du moment... Un jour, peut-être...





La Bella Estate / Le Bel Eté, de Pavese

Etat de lecture : pause. Chances de le finir : raisonnables à moyen terme.



Le livre est bilingue, mais c'est en italien que je veux le lire. Là où j'en suis il serait délicat d'en donner un résumé valable : il se bornerait à énoncer quelques faits qui ne sont pas la raison d'être du récit. Comme toujours dans ce que je connais de Pavese c'est très joyeux. C'est la solitude, la ville, et la solitude dans la ville... L'auteur finit par se suicider, je vous en parlerai tantôt ^_^



Sapphô

Etat de lecture : pause pour une durée indéterminée. Chances de le finir : inconnues. Quitte à m'aider du français, je veux le suivre en VO, parce que Sapphô, c'est splendide, bien qu'il n'en reste si peu ( par-delà les siècles, je hais ceux qui portent par leurs petits préjugés la faute de ceci !!! ). Problème : c'est en lesbien. Alors pour me faciliter un peu la tâche, faudrait que je me trouve un ch'ti topo sur les particularités de ce dialecte, et en attendant...


Résumé ?! Mais comment voulez-vous que je vous résume des poèmes ?!! Je vous mets deux petits extraits ( vous aurez un jour la version grecque en lieu et place de cette parenthèse quand j'aurai trouvé comment taper du grec sans m'embêter inutilement ;-) Celui de la page 43 de mon édition :


... Et moi sur des coussins
moelleux, j'apprêterai la beauté mélodieuse de ton corps...


Et celui de la page 113 :


Douce mère, ah! je ne puis plus tisser ma trame.
Le désir d'un garçon m'a domptée, par le vouloir de la svelte Aphrodite.




Odor di femina : amours naturalistes, par E. D.

Etat de lecture : en cours. Chances de le finir : raisonnables à moyen terme.



J'avais acheté ce livre attiré par son titre, qui trouvait en moi un écho du Don Giovanni de Mozart, livret de da Ponte : Mi pare sentir odor di femmina, acte I, scène 4 XD Ce titre m'avait aussi fait espérer que l'ouvrage aborderait l'aspect olfactif de la chose, généralement si délaissé des ouvrages de sa sorte. Hélas il s'est avéré assez décevant, et plutôt conventionnel dans son genre... Je crains que le meilleur de ce livre n'en soit donc sa couverture, qu'orne un beau tableau d'Anders Zorn...



Jude the obscure, par Thomas Hardy



Etat de lecture : en cours. Chances de le finir : ça avance ^_^



Pas de résumé de ce livre, vu que la profonde joie de vivre qui en émane lui vaudra de se voir consacrer une note quand je l'aurai fini. A noter que l'image n'est pas celle de mon édition ; moi c'est dans les Penguin Popular Classics ( oui, pourquoi lire un bouquin anglais autrement qu'en VO ?!!), mais j'ai point trouvé ^_^,





Oeuvres complètes d'Adam de la Halle

Etat de lecture : en pause. Chances de le finir : bonnes sur le long terme.



J'avais acheté ce livre car je voulais lire Le Jeu de la feuillée en VO ( asçavoir en ancien français ) , et comme pour un prix moindre je pouvais avoir une intégrale... En plus c'est d'un gars du Ch'Nord ( et qui n'a rien à voir avec la lutte contre les discrimination, je précise ;-) Me manque hélas le temps de pouvoir le lire tranquillement. Peut-être pourrais-je y progresser lors de vacances moins animées que celles des fêtes de fin d'année ?





Le Dit du Genji

Etat de lecture : en cours. Chances de le finir : j'en lis un peu chaque soir, mais comme y'en a beaucoup... Je suis encore dans le premier tome de cette édition, et y'en a deux ^_^,



Pour le résumé, j'ai déjà dû vous en parler un peu dans une note ou deux ;-)



Les 120 journées de Sodome, par Sade ( mais était-il besoin de le préciser ?)

Etat de lecture : en pause faute de temps. Chances de le finir : bonnes en dépit de cela.



«Le récit le plus impur qui ait jamais été fait depuis que le monde existe» dixit son auteur. Soit, cela se défend, car c'est un beau catalogue du sadisme, qui en liste toutes les perversions. Il est inachevé, seule la trame des dernières journées existant. Une critique du livre sur amazon.fr se plaint qu'aucune histoire ne soutiendrait l'enchaînement des récits consacrés à chaque perversion. C'est cruellement injuste, car il y a même un peu plus d'histoire pour faire le liant que dans d'autres livres que je me demande bien qui oserait critiquer, tels que L'Heptaméron de Marguerite de Navarre, les Canterbury tales de Chaucer ou le Decameron de Boccace où pour tout cadre on a : des personnages se rencontrent dans une auberge, ils se racontent des histoires.



Pasolini en a tiré un fort ennuyeux film, qu'il a situé dans la république italienne de Salò. Pour ma part, sans être un grand fan de Sade ( beaucoup moins que les Surréalistes déjà), je trouve ce bouquin intéressant, mais hélas bien gâché par une coprophilie incessante qui alourdit le tout -_- ( on dirait les délires de l'essai sur le temps de Van Veen dans Ada or ardour de Nabokov, c'est dire !).





Dictionnaire érotique moderne, par Delvau

Etat de lecture: en cours. Chances de le finir : bonnes, sed festino lente.



Ah que je suis content de l'avoir celui-là !!! ^0^ Un bouquin à la fois coquin dans ses exemples, et sérieux par son exhaustivité. Ne riez pas ! Figurez-vous que c'est un ouvrage de référence, cité par le très sérieux Trésor de la langue française version CNRS à l'article «déconner» par exemple. Ca vous en bouche un co(i)n hein !





Zazie dans le métro, par Queneau

Etat de lecture : en cours. Chances de le finir : bonnes à très bonnes.



Pour les 20 ans de Folio ( ou un évènement de cette sorte) on le trouvait dans un zoli coffret, et comme je voulais finir par le lire un jour... j'en ai profité ! Dans le style il ressemble à On est toujours trop bon avec les femmes ( qui m'avait été recommandé par l'une d'elle d'ailleurs ^_^ ), c'est d'ailleurs le seul autre bouquin que j'aime bien de l'auteur, n'étant pas un grand fan des surréalistes ( on dirait que leurs oeuvres n'ont été composées que pour fournir un pléthore d'exemples aux dictionnaires de stylistique - opinion que corrobore un Gradus que je possède -_- ).



Petit souvenir lié à Queneau : celui d'une humiliation en troisième. Mon lycée devait être un Lycée Raymond Queneau, et on devait remplir une fiche où figurait le nom de son futur lycée. Nous étions en cours de français, et je n'avais aucune idée de comment pouvait bien s'écrire ce «Queneau» puisque je n'en avais jamais qu'entendu le nom et que j'étais bien moins culturé que maintenant. Devait arriver ce qui arrivait, je l'orthographiais bien salement ( «Quenaud» si ma mémoire est bonne ). Et là, plutôt que de m'informer simplement de mon erreur, empreinte d'un zèle et animée d'un talent pédagogiques sans égal, voilà que la prof de français remarque bien haut que c'était quand même lamentable que je ne sache même pas écrire correctement le nom du type dont le nom était donné au lycée où j'allais aller... Aussi, quelle idée de nommer un Lycée Queneau, je vous le demande ! Mon collège du moins était nommé d'après un grand auteur classique ! Quant à ma fac... elle n'avait pas de nom ! (ou alors elle s'appelait Machin I, et machin était plus une ville - où n'était même pas localisée la fac au passage - qu'un roi ) En fait, ce nom de lycée devait être le début de la déchéance...





La Foire aux cochons, par Esparbec ( et chez un éditeur qui sait mettre correctement les majuscules aux titres en français )

Etat de lecture : en pause faute de temps, mais appelé à être repris sous ( relativement ) peu. Chances de le finir : par conséquent bonnes à moyen terme.



Un Esparbec c'est peut-être pas un chef-d'oeuvre immortel de la littérature, mais c'est un bon moment de littérature grivoise XD Je vous recopie le résumé du bouquin qui m'a convaincu par son bon goût ^_^



Fleshtown, grosse bourgade du Kansas. Deux dangereux pervers se sont échappés du bagne. Darling est seule : tous les habitants sont partis faire la fête à la foire des éleveurs de porcs. Pendant toute une longue nuit, elle va devenir la proie des deux forcenés. Dehors, la vie continue : le shérif Prentiss enquête sur un café-billard tenu par Sam, mari complaisant qui essaie de détourner la loi... en se servant de sa femme. Sigmund-de-Pigalle, musicien bossu, visite les femmes pour leur vendre de la lingerie fine... Ainsi débute la saga de Darling, pastiche baroque de la littérature porno américaine des années soixante et galerie balzacienne de personnages plus vicieux les uns que les autres.





Poésie érotique : quinze chefs-d'oeuvre du XVIIe au XXe siècle

Etat de lecture : en pause le temps qu'il me chante de lire de l'érotique sous forme de poésie. Chances de le finir : dépendront de ma fantaisie.



Ce livre me tentait par la sélection des poèmes qu'il contenait. Et puis parmi ceux-ci il y en avait un de Pierre Louÿs, cela justifiait à soi seul l'achat de l'ouvrage. Pierre Louÿs, c'est le plus grand érotomane de tous les temps ; c'est... c'est Dieu !





Chansons des trouvères

Etat de lecture : en cours. Chances de le finir : bonnes mais pas tout de suite, je n'en lis pas beaucoup chaque soir.



Livre acheté par curiosité intellectuelle et culturelle, et pour pouvoir pratiquer un peu mon ancien français par la même occasion. L'édition est savante et les textes bien choisis et intéressants, présentant un florilège de tout ce qui se faisait à l'époque. Je vous parlerai peut-être de certains styles lors d'une note future. Seul gros reproche à l'édition : tout le monde ne sachant pas ce que sont des coblas doblas vous eussiez pu mettre un lexique à l'usage du néophyte, Messieurs les jargonneurs !





Le Man'yôshû

Etat de lecture : en cours, quelques poèmes chaque soir. Chances de le finir : aucunes avant longtemps ! Je suis dans le 5e livre sur 20 !! ^_^,



Je vous en ai déjà parlé plusieurs fois, que dire de plus sinon que c'est biau?





Pierre Mendès France, par Eric Roussel

Etat de lecture : en cours. Chances de le finir : bonnes mais pas tout de suite ; c'est le livre que je lis pendant que le pc ( pas le parti, bien que lui aussi ) rame...



Le cheval qu'on n'attelle pas, une figure mythique de la politique française ; une des seules que j'admire avec Mitterrand et de Gaulle ( après faut remonter à Talleyrand si j'en oublie pas ;-). Tout en la trouvant bien faite, j'éprouve un zeste de méfiance vis-à-vis de cette biographie, car elle me semble un peu plus admirative que neutre, et j'aime me faire mon opinion par moi-même plutôt que de subir celle des autres, fut-elle identique ;-) Je l'admire pour sa droiture et sa gestion de la décolonisation. Il est dommage que son refus du compromis ait nuit à sa carrière politique ( il faut savoir se contorsionner ; reliser Les Mains sales de Sartre et une bonne biographie - si vous en trouvez une non odieusement partisanne, dans les deux sens merci !- de Mitterrand ;-)





Oeuvres érotique de Baffo

Etat de lecture : en pause car j'attends de m'en trouver une version originale en vénitien/italien, ou alors celle en français illustrée par Hugo Pratt ;-) Chances de le finir : manifestement aucune dans l'immédiat. Mais je ne désespère pas...



Baffo, ça n'y va pas avec le dos de la cuillère ! C'est du propre, du leste, du Baffo ! XD Extrait :



A la même femme

Viens çà vite, bougresse de truie
Et donne un brin de jouissance à ce mien vit ;
Laisse t'aller dans le cul ce pauvre diable,
Qui ne pense déjà plus qu'à la moniche.

- Comment dites-vous, Signor ? Je suis une femme
Qui ne se laisse pas faire telle vilenie ;
Il me semble que ce langage est de l'argot,
Les honnêtes gens ne parlent pas de la sorte.

Oh ! quel cochon ! oh! quel maudit filou !
- Tu ne le veux pas en cul ? Eh bien ! moi,
Que je sois un foutu cornard si je ne te l'y mets !

Allons, flanque-toi sur ce lit,
Je veux t'enculer. - Oh ! Dieu, assez !
- Tiens, vache ! Il y est, malgré toi.


Pardon, mais des fois il faut déclamer les choses crûment o^_^o



Tendre comme le souvenir, d'Apollinaire

Etat de lecture : en pause. Ce livre m'a été offert par ma grand-mère, un an avant qu'elle meure. Comme c'est une édition ancienne, et qu'Apollinaire est parfois un peu... elle est censurée. Donc pour poursuivre ma lecture j'attends de me trouver une édition contenant le reste. Mais ensuite je continuerai dans ce premier livre... Chances de le finir : certaines à terme.

Ce livre est beaucoup beaucoup moins connu que les Alcools ou les Poèmes à Lou, et même vous ne le croiserez pour ainsi dire jamais en librairie, alors qu'il en existe des éditions contemporaines. Et pourtant il est très beau et vaut d'être lu. C'est la correspondance côté Apollinaire qu'il a mené avec une jeune femme rencontrée une fois dans un train, alors qu'elle parait retrouver sa famille dans les colonies d'Afrique. Je me demande si les réponses de la jeune fille au poète ont été conservée... Dieu ! que j'aimerai pouvoir les lire aussi ! Ah ! tout ce qui a existé et qui s'est perdu...



Le Moyen de parvenir, de Béroalde de Verville

Etat de lecture : en cours, les soirs où j'ai du temps ( donc pas des masses en Décembre ^_^, ). Chances de le finir : bonnes mais pas dans l'immédiat parce que c'était écrit dans un français du XVIIe siècle bien foutraque.



C'est du Rabelais en moins subtil ! Mais ça fait toujours plaisir ! Y'a de l'égrillard, y'a du grossier, y'a du culturé, y'a du dialecte de tout sorte, ça fuse, c'est bien fendard ! Certains amis ont eu à en subir des extraits... Désolé les gars ! Ca vous servira ( pas ^_^, ) pour une épreuve de culture G !





Elric of Melniboné, par Moorcock

Etat de lecture : en pause, je suis pas tenté par la fantasy en ce moment... Chances de le finir : bonnes malgré tout parce qu'il m'en reste plus beaucoup et que ça se lira vite un fois que je m'y remettrai.



C'est en fait une compilation de plusieurs livres/nouvelles constituant un premier pan des aventures d'Elric, dernier Empereur de Melniboné, qui ravagea son royaume et tua son unique amour. Certes comme dans toute bonne histoire de fantasy le héros fritte du monstre et tâte du gros nibard, mais il est aussi fondamentalement désespéré et ça, ça change un peu ( et ça fait plaisir, mais vous l'aurez deviné ;-)



Scènes d'Eté, de Kafû

Etat de lecture : en cours. Chances de le finir : très bonnes.



Aaah Kafû... Je vous en avait déjà parlé à propos de sa Sumida. Mais il a aussi écrit des érotiques ( dans une approche assez occidentalisée d'ailleurs, ce qui est intéressant pour un auteur attristé par l'occidentalisation du Japon...). Celui-ci est pour le moment relativement soft, mais cela lui confère par contraste un érotisme saisissant. Finalement il me console d'Odor di femina puis qu'ici aussi l'olfaction est un peu présente, et aussi le toucher, qu'on ne croise pas souvent pour décrire autre chose que le contact avec les seins ou les fesses dans la littérature érotique...





Le Tiers-livre, de Rabelais

Etat de lecture : en pause au profit de Béroalde de Verville. Chances de le finir : bonnes néanmoins parce qu'un jour j'aurai lu tout Rabelais ( dans le texte SVP).



Dois-je vraiment vous présenter l'auteur ?!! Quant au livre en lui-même, si l'on y retrouve Panurge, puisqu'il va y chercher femme, on sort un peu de sentiers battus des Gargantua et Pantagruel que tout le monde connait peu ou prou, pour s'aventurer dans la suite de l'oeuvre que moins déjà ont eu l'occasion de lire...





The Monster and the critics, par Tolkien

Etat de lecture : en pause, c'est chiant. Chances de le finir : aucune idée pour le coup.


J'avais à la base acheté ce livre ( que je me demande si aucun fan du Seigneur des anneaux, même parmi les plus atteints, connais - a fortiori depuis la sortie des films ) pour le texte où Tolkien parlait de certaines langues qu'il avait inventé, j'aurai d'ailleurs l'occasion de vous en reparler dans une prochaine note. Le reste du bouquin est constitué de divers discours et articles à propos du Beowulf ( c'est le «monster» dont il est question) et du Sir Gawain and the Green Knight ( dont je possède une édition bilingue ancien anglais-américain ^0^ ), Tolkien ayant réalisé l'édition qui fait autorité quant à ce dernier. Hé oui ! Combien parmi vous connaissait l'universitaire Tolkien ? ;-p Enfin bref, c'est intellectuement intéressant, mais littérairement chiant, mais chiant... Enfin, je surmonterai bien ça un jour, un jour lointain sans doute...





Au-delà de la philosophie universitaire, par Schopenhauer

Etat de lecture : en cours, mais lentement because not so much time for it. Chances de le finir : certaines à terme.

Pour un résumé et une apréciation du propos, rendez-vous une fois que j'aurai fini le livre ;-) En attendant vous pouvez aller vous amuser avec le commentaire le moins flatteur du livre sur amazon ;-) Là où j'en suis, c'est une critique pas stupide de l'université «ancienne école», mais dans laquelle l'auteur ne s'incluera pas vraiment je suppose ;-)

Conclusion

Pfiou !!! Ca c'était de la note ! J'espère que j'y ai pas commis trop de fautes parce que je n'ai franchement pas la force de la relire ^_^, Oui je sais, c'est mal ! Mais vous n'avez qu'à me les signalez et vous faire plaisir sinon ;-p

En guise de conclusion je remercie les scribes qui nous ont conservé les rares fragments de Sapphô et ma mère pour son mécénat en matière de livres, et je maudis XP pour ses bugs innombrables, Norton pour sa consommation dantesque de mémoire, et aussi Blogger pour ses mises en page automatiques erratiques ! J'ai réussi à finir malgré vous !!!

mercredi 2 janvier 2008

Bananée !!!

Hé oui ! voilà que cette année 2008 s'ouvre sur un jeu de mot bien puant ^0^ Alors bananée et bonne santé à tous ! ( et maintenant que les fêtes sont passées, ce blog va pouvoir redevenir bien glauque tandis que son auteur va aborder un ch'ti régime, qu'il sera - déjà - temps de mettre à mal pour l'Epiphanie ). Puisqu'il paraît qu'on prend des bonnes résolutions pour la nouvelle année ( comme si on allait les tenir ! ;-p voici les miennes :

1. Ranger mon appart ( à peine repompirée sur Fuv'man celle-là ! mais à la différence de lui, moi j'y arriverai !!! j'y... arriverai... peut-être ) ;

2. Acheter une table ( no comment ) ;

3. Finir un des innombrables livres que j'ai en cours ^_^, ( les lister, voilà qui me fournira une note facile ! )

4. Parvenir à tenir une discussion sans parler de maths, de linguistique, de philosophie présocratique ou de livres licencieux ( mais c'est de la littératuuuuuuuuureeee !!! ). Me reste plus qu'à trouver de quoi je vais bien pouvoir parler alors... ( l'année s'est mal engagée, à peine dans 2008, j'avais déjà parlé de tout sauf de linguistique... o^_^o )

Ca fait déjà beaucoup de choses, alors arrêtons-là sinon ça sera proprement intenable ! ;-)

dimanche 30 décembre 2007

Back on the yellow brick r... non, oubliez !

Je n'ai apparemment pas été le premier à appeler de mes voeux un rétablissement d'isnel dans le vocable français. Voici ce que l'on peut lire au chapitre VI de La Deffence et illustration de la langue Francoise de du Bellay. C'est en toute modestie que je me place donc à ses côtés ;-)

Quant au reste, use de mots purement français, non toutefois trop communs, non point aussi trop inusités, si tu ne voulais quelquefois usurper, et quasi comme enchâsser ainsi qu'une pierre précieuse et rare, quelques mots antiques en ton poème, à l'exemple de Virgile, qui a usé de ce mot olli pour illi, aulai pour aulae, et autres. Pour ce faire, te faudrait voir tous ces vieux romans et poètes français, où tu trouveras un ajourner pour faire jour, que les praticiens se sont fait propre ; anuyter pour faire nuit ; assener pour frapper où on visait, et proprement d'un coup de main ; isnel pour léger, et mille autres bons mots, que nous avons perdus par notre négligence. Ne doute point que le modéré usage de tels vocables ne donne grande majesté tant au vers, comme à la prose : ainsi que font les reliques des saints aux croix, et autres sacrés joyaux dédiés au temple.

Puisqu'ajourner et assener nous sont restés, pourquoi pas isnel ?!! Hein hein ?!!

lundi 24 décembre 2007

Do you want my Père Noël, do you want my paire ?



Voilà, un clip de bon goût pour souhaiter à tout visiteur égaré sur ce blog un joyeux Noël ! ( oui, si je fais une entorse aux histoires tristes de ce blog, reste son amour du trash ! ^0^ ). Hotte, very hotte XD Entre les fêtes, nous nous reposeront avec des choses plus tristes, promis ( ou pas ;-) En attendant, I love you sa pine, I love your boules ;-p

jeudi 20 décembre 2007

Une nouvelle crise

Non non, je vous rassure, elle n'est ni ministérielle ni du logement ( quoique cela n'empêche pas qu'il en soit) : je me suis juste laissé honteusement allé à une nouvelle rafale de tests dont il est maintenant temps de vous infliger les résultats !





You are The Hermit





Prudence, Caution, Deliberation.





The Hermit points to all things hidden, such as knowledge and inspiration,hidden enemies. The illumination is from within, and retirement from participation in current events.





The Hermit is a card of introspection, analysis and, well, virginity. You do not desire to socialize; the card indicates, instead, a desire for peace and solitude. You prefer to take the time to think, organize, ruminate, take stock. There may be feelings of frustration and discontent but these feelings eventually lead to enlightenment, illumination, clarity.





The Hermit represents a wise, inspirational person, friend, teacher, therapist. This a person who can shine a light on things that were previously mysterious and confusing.

Bon ben c'est pas tout ça mais maintenant, en tant qu'Hermite, je me ferais bien tenter comme Saint Antoine moi... Surtout que moi, je ne me priverais pas de céder :-p

Which Discworld character are you?






Susan Sto Helit-You are Deaths granddaughter, smart, witty and sarcastic. You are really good at discipline at least when it doesnt consern you. You carry your own time, you can make time stop and when Death takes a holiday, you have got to do the work instead of him. Lucky you!
Take this quiz!


Mortel !!! Pardon: MORTEL !!! XD


What Final Fantasy VI Character Are You?




Terra
Take this quiz!
La situation s'est quand même améliorée. La dernière fois, j'étais Kefka ^_^,



Who is your Harry Potter love match? (for girls)




Severus SnapeYou clearly do not scare easily. You want a man who is sharp, intellectual, cultured, and not too mushy. Get underneath his cool, sarcastic exterior and who knows what treasures you might find.
Take this quiz!
Severus, marry me ! Oh ! and minus 50 for Gryffindor !!!



Which Mix of the Hogwarts Houses are You?




You're a Ravenpuff!: You are a very analytical and ingenius person, someone that likes to invent new things. The way you look at life is with wonder, and sometimes you're even a little naive. But people love you for that trait and they feel the need to protect you from the harsh facts of life so that you can retain your innocence. You are very capable person and when there is trouble people turn to you because you're able to stay calm and collected. You like balance in your life and you try not to make many waves. Even still, if there is something that you believe strongly in, you will commit yourself totally to that cause. Your weakness is that sometimes you can be indecisive and perfectionist, especially about little details and you drive people crazy sometimes with these traits. With the innocence of a Hufflepuff and the calm of a Ravenclaw you will be loved in life!
Take this quiz!



Harry Potter: Which Hogwarts professor would you be?




Flitwick - Charms
Take this quiz!

dimanche 16 décembre 2007

J'ai froid, j'ai froid, cet homme me glace !

Pour avoir bravé les rigueurs de l'Hiver en compagnie de Fuv et Fudoh ( même pas pour me gorger de vin chaud avec eux, mais pour m'en débarrasser dans un train hors de prix !) et pour pouvoir tranquillement aller pioncer après avoir commis une note facile, je vous propose un poème en prose d'Aloysius Bertrand tiré de son Gaspard de la Nuit qui retranscrit une conversation autour d'un feu pendant une nuit glaciale qui n'est pas sans rappeler celle que nous eûmes en rentrant chez moi à pied.
( à mon grand désarroi, je note que l'amusement que je prends à ce blog insane déteint sur le ton sombre qui devait être le sien ; il faut que je me reprenne en main et que je parle de trucs plus tristes... peut-être la baisse du pouvoir d'achat ? M'enfin, j'entame du moins mon retour dans le droit chemin de l'obscurité, puisqu'Aloysius Bertrand est un de nos poètes maudits, mort de phtisie à l'hôpital, à l'âge de 34 ans, son oeuvre poétique impubliée de son vivant).

Ante post blogum : Pas de commentaire de texte cette fois-ci, de temps en temps je sais me forcer à savourer un texte sans blablater autour ( généralement quand je suis bien fatigué ^_^, ).



A M. Louis Boulanger, peintre.

II
Les Gueux de nuit

J'endure
froidure
bien dure.
La Chanson du Pauvre Diable


- « Ohé! rangez-vous qu'on se chauffe ! » - «Il ne te manque plus que d'enfourcher le foyer ! Ce drôle a les jambes comme des pincettes. »


- « Une heure ! » - « Il bise dru ! » - «Savez-vous, mes chats-huants, ce qui fait la lune si claire ? » - «Non ! » - «Les cornes de cocus qu'on y brûle. »


- « La rouge braise à brûler de la charbonnée ! » - « Comme la flamme danse bleue sur les tisons! Ohé! quel est le ribaud qui a battu sa ribaude ? »


- « J'ai le nez gelé ! » - « J'ai les grêves rôties ! » - « Ne vois-tu rien dans le feu, Choupille ? » - « Oui ! une hallebarde. » - « Et toi, Jeanpoil ? » - « Un oeil. »


- « Place, place à M. de la Chousserie ! » - « Vous êtes là, Monsieur le procureur, chaudement fourré et ganté pour l'hiver ! » - « Oui-dà! les matous n'ont pas d'engelures ! »


- « Ah! voici messieurs du guet ! » - « Vos bottes fument. » - « Et les tirelaines ? » - « Nous en avons tué deux d'une arquebusade ; les autres se sont échappés à travers la rivière. »

*
Et c'est ainsi que s'acoquinaient à un feu de brandon, avec des gueux de nuit, un procureur au parlement qui courait le guilledou, et les gascons du guet qui racontaient sans rire les exploits de leurs arquebuses détraquées.

jeudi 13 décembre 2007

ZZZZZone

Trop fatigué pour se lancer dans de grandes envolées livresques ou même otakuesques, l'auteur de ce blog ( je devrais arrêter de dire ça, j'en viens à me demander si je ne blogue pas comme Alain Delon... ) prend prétexte de son épuisement pour vous coller un passage de circonstance du poème Zone d'Apollinaire. Ai-je mentionné quelque part que j'aimais le recueil Alcools ? Oui, c'est bon.

Tu es seul le matin va venir
Les laitiers font tinter leurs bidons dans les rues

La nuit s'éloigne ainsi qu'une belle Métive
C'est Ferdine la fausse ou Léa l'attentive

Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie
Ta vie que tu bois comme une eau-de-vie

Tu marches vers Auteuil tu veux aller chez toi à pied
Dormir parmi tes fétiches d'Océanie et de Guinée
Ils sont des Christ d'une autre forme et d'une autre croyance
Ce sont les Christ inférieurs des obscures espérances

Adieu Adieu

Soleil cou coupé


Post blogum : Non, Alain Delon n'a pas bu d'alcool ce soir, mais une tisane camomille, comme le petit vieux qu'il est. Alain Delon se demande aussi combien de lecteurs du poème Zone savent que Ferdine et Léa sont deux métives (asçavoir des métisses) du roman érotique Une Nuit d'orgie à Saint-Pierre Martinique, roman dont le plaisir piquant qu'il procure se double du charme d'y trouver les termes sexuwels en argot créole ( Alain Delon a une certaine tendresse pour la patate). Alain Delon pense pas grand monde, et s'en amuse et le déplore. Alain Delon, lui, a lu tous les livres, et n'en trouve pas la chair triste pour autant.

dimanche 9 décembre 2007

L'Humaniste de Mots Tordus

De nos jours, il est à la mode de commettre des néologismes infâmes ( celui qui me dit «sociétal» je le frappe, vous êtes prévenus), ou alors de ne même pas se donner cette peine ( celui qui me reparle de «process d'entreprise» je le moleste avec un saucisson sec jusqu'à ce que mort s'en suive). Parmi les académiciens et autres écrivaillons, il est aussi mode de proposer sa réforme de l'orthographe ( ce qui n'empêche pas de laisser passer un «ne» qui se voulait explétif mais introduisait en fait une négation malvenue dans le Projet de Traité constitutionnel Européen), parce que comprenez vous le français est trop compliqué ( ! ) et illogique.
L'auteur de ce blog s'est donc demandé pourquoi ne pas entrer à son tour dans l'arène ? Mais, en bon humaniste décadent, pas pour néologiser sans vergoigne ( oups, cette orthographe arrive trop tôt ;-p ) ou simplifier les choses, mais pour réintroduire d'anciens mots sortis de l'usage et pour compliquer l'orthographe ! Et puisque pour ce faire il est bon de se placer sous la protection d'un prince, et qu'il n'est plus trop de Médicis régnant, votre serviteur demande protection et licence royale au Prince de Mots Tordus.
Je vais donc commencer par vous proposer quelques mots que, pareils aux ours dans les Pyrénées, je propose de réintroduire dans la langue courante. Après vous les avoir présentés, avec leur définition et un exemple d'emploi, je reviendrai à nouveau sur eux pour vous les situer dans l'histoire de la langue, et vous fournir un exemple de leur époque originelle. Ensuite, il sera temps de parler de réforme de l'orthographe ( ou de contre-réforme de celle-ci).

Des nouveaux mots :

Isnel : rapide, agile, léger, prompt. C'est un coureur isnel. Fais-moi ça isnel.

Losangier : tromper par flatterie et bonnes paroles. Putain ! Comment il la losenge là !

Porgésir : 1. coucher avec 2. abuser de, violer. 1. Madame qu'est-ce que t'es bonne ! Tu veux pas me porgésir ? ( merci à Koxie pour l'idée ;-p 2. Ils tuaient les paysans et porgisaient les femmes ( oui, ce qu'il y a de bien avec le viol, c'est qu'on peut transposer les exemples d'une époque à l'autre juste en adaptant la grammaire ;-). Cf. infra pour la conjugaison.

Porpisser : se pisser dessus (de peur ou non). Hé ! Machin i s'est porpissé !

Pormerder : 1. se chier dessus. 2. merder (qchose). 1. Hé! Tu t'es pormerdé ! 2. Je voulais faire une tarte, mais je l'ai complètement pormerdée.

Détalenter : démotiver au point de rendre incapable de quoi que ce soit. ( Sera) souvent employé à propos de l'échec scolaire. Ces élèves en échec scolaire, complètement détalentés par des formes d'enseignement qui leur sont totalement inadaptées.

Ester : se tenir debout, se tenir (là). Este-là un intant que je voie si ça te va. Ester en justice ( seulement à l'inf.) soutenir une action en justice. Pour la conjugaison, je vous propose une conjugaison classique de verbe du 1er groupe, type aimer , en prononçant le s - en particulier à l'imparfait -.

Les sources de ces mots :

Isnel : même sens. Du germanique snell, rapide, qui a donné l'allemand schnell. Première occurrence dans La Chanson de Roland. Soit fait cist brief o main isnel, que ceci soit fait instamment ou très vite ( Tristan, I, 2605).

Losangier : verbe tiré de los, louange, qui provient du latin laus, laudis, louange. Le verbe de l'époque avait deux sens : 1. flatter, parler gentiment 2. tromper. Ce mot est sans rapport avec le losange, dont il est d'ailleurs amusant de constater que l'étymologie n'est pas certaine. 1. Eve dist tant et losangait c'Adans apres li en menjait ( Dolopathos (1210) ), Eve parla beaucoup et flattait si bien qu'Adam en mangea après elle. 2. Par losengier les cuida rabonnir ( Vie de Sainte Agnès, 611), il pensa les calmer en les enbobinant.

Les mots qui suivent se forment avec adjonction du préfixe por- issu du latin pro- avec métathèse sous l'influence de per-. Il peut indiquer un aspect de totalité ; d'accomplissement ou d'achèvement ; ou l'idée de but.

Porgésir : même sens. Formé sur le radical gésir, être couché ( c'est lui qui apparaît dans notre ci-gît). 1. David [...] purjut altrui mullier ( Garn.), David niqua la femme d'autrui 2. Les paysanz tuoent, les femmes purgiseient ( Wace, Brutus).

Porpisser : vous avez besoin d'une étymologie? Ca existe depuis avant le XIVe siècle. Quant Maquesai revint si prist a porpisser ( Poét. fr. ).

Pormerder : archaïcho-néologisme personnel ( je sais, y'a pas de quoi être fier o^_^o). Le sens 1. est inpiré de porpisser, le 2. en dérive en se basant sur la notion de totalité contenue dans le préfixe.

Détalenter : formé du préfixe disjonctif des mis sous une orthographe modernisé, et du mot talent. C'est un autre néologisme personnel, qui mélange le sens actuel du mot talent, c'est à dire une capacité particulière à quelque chose, au sens du mot en ancien français : désir, envie, vouloir. Détalenter, c'est donc priver à la fois de la capacité et de l'envie de faire.

Ester : l'expression ester en justice existe toujours. Pour le sens du verbe, il est toujours le même depuis la racine proto-indo-européenne *stha. Et je me demande si l'on n'est pas la seule langue Indo-européenne à l'avoir perdu. C'est l'anglais to stand, l'allemand stehen, l'italien, le latin stare, le sanskrit stha, l'espagnol estarse, etc... Son assassin c'est être, qui en a piqué des bouts pour sa propre conjugaison ( indice : vous trouvez que l'imparfait de l'indicatif du français ressemble à celui de esse en latin ? ;-)

La conjugaison complète de gésir :

Indicatif présent : gis, gis, gît, gisons, gisez, gisent
Subjonctif présent : gise, gises, gise, gisions, gisiez, gisent
Impératif : gis, gisons, gisez
Imparfait : gisais, etc...
Futur : girrai, etc...
Conditionnel : girrais, etc...
Participe présent : gisant
Passé : gis, gésis, gît, gésîmes, gésîtes, girent
Imparfait du subjonctif : gesisse, gisses, gît, gésissions, gésissiez, gésissent
Participe passé : geü

De l'orthographe et autres :

La première mesure que je vous propose porte sur les mots se terminant par -f et leur pluriel, et sur clef en particulier. En effet, tandis que l'on écrit un boeuf - des boeufs, un nerf - des nerfs, on écrit une clef - des clés ( selon une règle que j'aurais juré avoir lue dans le Trésor de la langue française du CNRS, mais que je ne retrouve plus ^_^, ), et plus souvent même pire : une clé - des clés. Il faut que cela cesse !
Et comme en ancien français, à une époque où toutes les lettres, une s finale comprise, se prononçaient, le -s de flexion absorbait une f ou un v final, je vous propose de cesser de faire relativement simple pour faire compliqué. Je vous propose donc, les exemples donnent l'idée générale, que la règle soit désormais : un boeuf - des boeux ( par analogie de graphie avec les autres pluriels impliquant un u dans la syllabe finale), un nerf - des ners, une clef - des clés !

Ensuite, je vous propose une contre-réforme ( coucou à nos amis protestants ;-p pour que l'on retourne aux orthographes grand'roue, grand'rue ( ce sont les exemples qui me reviennent à l'esprit), qu'une réforme félone pour une fois suivie ( mais comment est-ce possible ?!! d'habitude, on les respecte jamais !!!) voudrait, si ma mémoire est bonne mais je suis rebelle donc peu m'importait jusqu'à cette note ( vous aimez les digressions de cette sorte ?), que l'on écrive grand-roue, grand-rue, mais-où-va-t-on-ma-bonne-dame-je-vous-le-demande !
S'il est trop tard pour des mots comme grand-mère, que j'ai moi-même la faiblesse d'écrire ainsi, les exemples que je vous ai cité sont les derniers héritiers des adjectifs épicènes de l'ancien français. Oui mes enfants, je vous parle d'un temps qu'en lisant ce blog vous pouvez connaître, om grande n'existait pas, où l'on disait une grant feme, et pas une grande feme. Si ma mémoire est bonne, le truc de l'apostrophe est un héritage du XVIIe siècle, où l'on était pas trop à l'aise avec ce qui perdurait de cette indétermination en genre de l'adjectif.
Cette orthographe est donc le gingko biloba de l'orthographe, le coelacanthe de la langue ( si quelqu'un connait le code ASCII pour «l'e dans l'o»...) ; il faut préserver la biodiversité du français !!!

Enfin, toujours à fin de préservation, je milite pour restituer le genre féminin à certaines lettres de l'alphabet, qu'on a désormais tendance à toutes considérer au masculin. La règle sacrée que j'ai lue un jour, peut-être dans la Grevisse, est que si en s'imaginant écrire la prononciation d'une consonne le «mot» commencerait par une voyelle, alors le genre de cette consonne est féminin. Explicitement, je dis qu'il faut dire ( hou ! que c'est laid d'ainsi dire !) : une f, une h, une l, une m, une n, une r, une s, un x ( il faut toujours une exeption ! ;-p ).

Et maintenant, sortez du net et allez porter la bonne parole !!!

Caro blog


Un autre intérêt du blog, c'est de pouvoir infliger ses goûts à tous ceux qui y passent, et de présenter ceux-ci comme absolus, que vous devriez avoir honte de pas encore connaître. Je vous concède que ça passe mieux avec des chanteurs à la mode qu'avec des films d'auteurs, mais vous n'échapperez pas pour autant à mon prosélytisme pour Caro Diario, un film de Nanni Moretti, cinéaste italien que j'aime beaucoup pour le ton de ses films, même si à tort peut-être je me méfie des deux derniers et je ne les ai pas vus.
Caro diario c'est un film que j'ai dû découvrir vers la fin du collège (relativement) tard le soir alors que sur les chaînes cinéma du câble je cherchais... autre chose o^_^o Il est rare que jeune on reste scotché à un film d'auteur, a fortiori s'il faut entrer dedans pour en saisir l'ambiance. Ca ne m'a pas empêché de regarder ce film en entier ( moins le début donc), en me démenant pour trouver un morceau de cassette où le garder ( sa mort fut un drame, le DVD ça existait pas encore ! argh : je suis vieux !). Ma mémoire est incertaine ( comme le chantait Mort Schuman), mais il me semble qu'une cassette fut aussi impliqué pour enregistrer le pendant de ce film : Aprile ; une cassette et Fuvi, enfant privilégié qui avait Canal Plus ^_^ ( ça nous amène au lycée donc).
Mais retournons à nos journaux. Ce film faisant, dès l'époque, écho à une partie de mon caractère ( l'humour tronçonne-sans-rire hérité de mes ancêtres gaulois s'il en fut -et les digressions dans les remarques sur les à-côtés des thèmes du sujet), j'y ai pompiré plein de choses, que je vais maintenant vous présenter en accompagnement de quelques extraits trouvés sur google destinés à vous donner envie de voir le film ( résister à la pulsion de mettre tous les extraits fut terriblement difficile).
Ledit film se présente comme un journal intime mis en scène du réalisateur, avec 3 grandes parties, chacune axée sur un thème : les ballades en Vespa du cinéaste dans Rome, un voyage dans les îles italiennes, et les épreuves médicales endurées par notre Ulysse du cancer. Si j'ai résisté à mettre tous les extraits possibles, il me sera plus dur de ne pas parler longuement de chacune de ces parties, alors aujourd'hui je vais me focaliser sur la première.
Première partie donc où alternent réflexions pince-sans-rire du réalisateur et travelling rêveurs montrant des tranches des quartiers de Rome ( dieu que cette expression est bizarre !).
Un passage où l'auteur de ce blog se retrouve est par exemple le suivant ( savourez Leonard Cohen en accompagnement) :


Vers 00:30
[je vous rassure, il existe une VF, et VOSTF de ce film ;-) ]
- Tu sais à quoi je pensais ? A une chose triste. Moi, même dans une société plus décente que celle-ci, je me retrouverai quand même parmi une minorité. Mais pas comme dans ces films où un homme et une femme s'engueulent et se déchirent uniquement parce que le cinéaste ne croit pas en l'homme. Je crois en l'homme, mais pas en la majorité. Je me trouverai toujours bien avec une minorité...
- Génial, salut !

On retrouve une scène de ce genre dans chacun de ses films, où le personnage qu'il joue commence toujours à partir dans une réflexion dans laquelle les autres ne le suivent pas, ou dont ils ne tiennent pas compte. Bien qu'il n'y ait a priori pas d'autre rapport que les bizarres associations d'idées auxquelles l'auteur de ce blog se laisse aller, ce genre de scène est comme une inversion de ces anecdotes sur les Sceptiques et les Cyniques tirées de Diogène Laërce où là, ce n'est pas la majorité qui coupe court à la minorité mais l'inverse. Ainsi de Pyrrhon traversant l'Alphée à la nage pour se débarrasser de disciples l'ayant importuné de leurs questions, ou d'Antisthène se demandant quelle sottise il aurait fait pour que des méchants ( au sens ancien, pas celui de Nicky Larson !) le louent.

Une autre illustration de l'humour du cinéaste peut se trouver dans cette scène :



Encore une fois l'auteur de se blog s'y retrouve, lui qui supporte difficilement la prose des journaux, Le Canard Enchaîné excepté ( finalement cette note est quand même assez forte dans son genre : il est donc possible de pousser le narcissisme jusqu'à parler de soi alors qu'on impose ses propres goûts à autrui...). A noter que je n'ai pas encore vu Henry, mais il faudra que cela se produise, j'ai déjà vu tellement de bouses...
A ce stade, l'auteur réalise que l'extrait précité n'est qu'en VO. Alors explication de la scène : le cinéaste erre des heures dans la ville, cherchant à se souvenir quel critique avait du bien du film. Après le plan sur la Piazza del Popolo ( place romaine assez fascinante, puis qu'on y trouve un amusant effet de symétrie architecturale), il finit par retrouver la critique, et la recopie dans son journal. Vous avez déjà dû lire une critique d'un film, vous vous imaginerez le genre. Quand il a fini, il se demande si le soir, au moment de s'endormir, le critique éprouve des remords pour ce qu'il a écrit. La fin de l'extrait voit Moretti torturer ledit critique en lui lisant des extraits de sa prose. XD ( si vous voulez bien vous imaginer les choses, je vise au hasard bien sûr, prenez des critiques ciné de Télérama ! ).

Petit intermède avant de vous caser une scène contemplative. A cause de ce film, le perpétreur de ce blog a cherché à voir et vu le film ricain Flashdance. Un film... sur la danse, avec autour un peu d'histoire d'amour sur fond de 80's ( mes yeux saignent) pour fournir un prétexte à en faire un film. Vous connaissez sûrement la chanson What a feeling ; ben ça vient de là ! Par pur esprit de contradiction, je vous propose un extrait pas connu ;-p ( c'est à dire pas comme la scène finale).



Dans Caro diario, l'auteur dit qu'il a été marqué par ce film. Avouant qu'il adore la danse, il déplore le fait qu'il ne sache absolument pas danser et ne puisse donc être que spectateur. L'auteur de ce blog, lui, est solidaire ( il n'est même pas certain qu'il saurait pogoter ^_^, ). Tout ce qu je vous raconte ( à l'exception de ma propre ignorance de toute danse ;-) se trouve dans l'extrait suivant, avec une musique entraînante sur laquelle le cinéaste pousse à leur paroxysme ( je nie tout clin d'oeil otakuiste !) ses capacités dansantes :



Et pour conclure cette note ( afin que vous couriez vous acheter le DVD, le mien je le garde ;-p je vous propose une des séquences du film invitant à la rêverie. Celle où l'auteur se rend sur les lieux de la mort du cinéaste Pasolini ( je ne vais quand même pas devoir vous le présenter !?!). Sur fond de Keith Jarrett, c'est ici que je l'ai découvert lui et son Köln Concert ; tout l'album est une sublime improvisation au piano.
A l'instar du cinéaste sur sa Vespa, l'auteur de ce blog aspirerait à errer dans les rues et les paysages, simplement pour savourer l'ambiance de ceux-ci. Mais par une cruelle ironie du sort, il adore aussi marcher, et il marche vite. Et les lieux de sa déambulation sont déjà derrière lui qu'il ne se soit arrêté. Et si jamais malgré tout il s'arrête, le conscience de l'inéluctable fuite du temps le rattrape, et alors il stresse fort et au lieu de carpere le diem, il doit se remettre à courir, ou à défaut à pompirer, pauvre Shadok sur le Grand Rouleau. Peut-être un jour se produira-t-il quelque miracle ?

vendredi 7 décembre 2007

Ma dignité est à terre

C'est la faute à mon frère ! A cause de lui ( oui, ça fait toujours plaisir de dénoncer) je suis allé sur le site de l'élection de Miss France, et j'ai fait ce test. Résultat, je cite :

«Vous seriez une Miss au grand coeur

Tout d'abord, vous avez été inscrite à ce concours par une de vos amies. C'est dire comme vous n'auriez jamais songé à devenir Miss France un jour. Tout ceci, c'est très agréable, mais cela ne vous correspond pas vraiment. Vous vous sentez parfois mal à l'aise d'avoir été connue aussi vite sans avoir rien fait. Vous avez donc décidé de mettre vos nouvelles armes à profit dans des oeuvres utiles. Après les Miss ? Et bien, vous reprendrez vos études et suivrez votre voie comme prévu, et hors de question de fréquenter le showbiz juste pour s'amuser, ce sera uniquement pour parler de choses intéressantes et d'intérêt publique. Félicitations pour votre intégrité ! »

( la faute d'accord sur «public» en moins cela dit ; mais il ne fallait pas trop en attendre d'un site avec des pubs pour un «forfait dooble» -sic- ).

Maintenant, il faut boire la coupe jusqu'à la lie, alors c'est parti pour le blogage façon «interview de Miss» XD

Miss Misanthrope
Hokutoki

Né en 198X sur le continent de la Shura
Diplôme en préparation : Grand Maître de l'école Hokuto
Hauteur sans talons : 1m80
Pointure : 47 ( fermez-la !!!)
Couleur des yeux : marron
Couleur des cheveux : marron avant d'être irradié par les cendres de la mort, gris après
Mensurations : heuuuuuuuuuuuuuuuu ^_^,,,

Quels sont vos loisirs ?

Lire, voyager, et rencontrer des gens ( sur les MMORPG ;-p

Quels sports pratiquez-vous ?

J'ai fait du kyûdô et de l'archerie occidentale. Sinon heu... Je me déplace à vélo, ça compte? ^_^,

Quelles sont vos ambitions dans la vie ?

Devenir l'Héritier, épouser Yuria, tuer mon frère ( Raoul, pas l'autre !)

Quelles qualités vous reconnait-on ?

M'en a-t-on déjà reconnu? ^_^, Fidèle, efficace et opiniâtre?

Et vos défauts ?

Lol là c'est plus facile ! Têtu ( rien à voir avec le magazine, merci !) et rancunier ( raaaah ! souviens-toi du Vase de Soisson !!!... en maternelle ! ^_^, )

Que représente l'élection Miss France pour vous ? Quelle image en avez-vous ?

C'est un rêve ! Quel bonheur d'incarner la femme moderne ( il semble que ce soit mode de dire ça cette année) en défilant en maillot de bain !

Si vous étiez Miss France, quel serait votre univers ?

Un univers euclidien plat, du moins si l'on se réfère à l'hypothèse la plus probabble en topologie de l'univers.

La première chose que vous ferez si vous êtes élue ?

Fondre en larme ! Cela va de soi !

Quelles sont selon vous les qualités pour être Miss France?

Je suis belle, généreuse et humaine.

Vos motivations au moment de l'inscription à l'élection ?

L'amour de la beauté, de ma région et de la France ( ai-je mentionné l'Europe ?)

Comment préparez-vous l'élection?

En surfant sur le site des miss et en me moquant d'elles.

Pouvez-vous présenter en quelques mots votre région?

L'Alsace, sa gastronomie, son ouverture sur l'Europe, son conseil régional de droite et son droit local ( y touchez pas !)

Si vous êtes élue, souhaiteriez-vous vous engager dans une organisation humanitaire ou association?

Oui, par exemple dans une association soutenant les orphelins du Darfour...

De quelle miss vous sentez-vous la plus proche et pourquoi?

Nathalie Marquay, ma dernière compatriote triomphante ( cette réponse est là pour faire hurler les jacobins XD )

La possible notoriété vous fait-elle peur ?

Non, car dans ces moments-là, je pense à Sandy Jonquille.

Quelle est votre tenue vestimentaire préférée dans la vie quotidienne?

Le slip *rougit et glousse*

Quel est votre style musical ?

La jpop bien sûr ! Et Wagner !

Votre livre de chevet ?

Les cent vingt journées de Sodome, du Divin Marquis

Votre parfum favori

L'eau de Rochas ( ou Barbouze de chez Fior, pour les fans de Queneau)

Que préfères-tu chez toi physiquement?

Pour être plus sincère que mes concurrentes : mes seins. Parce que petit, c'est bien aussi !

As-tu un conseil / astuce beauté?

Se souvenir que la beauté du corps n'est rien sans la beauté de l'âme.